Le sport, l’école de la vie

La passion du sport et de l’écriture

Depuis l’âge de ses 10 ans, ce vasléen d’adoption est passionné d’écriture. « J’écrivais mes émotions, ce que je ressentais dans une sorte de journal intime. J’aimais beaucoup écrire des poèmes notamment à l’école. L’écriture a toujours fait partie de ma vie. Qualifié d’enfant hyperactif, le sport a été pour moi un besoin physique, une façon de me construire et me se dépenser. J’ai très vite remarqué que mon point fort était l’endurance notamment lors de mes premières sorties en vélo sur des longues distances. Le sport est révélateur de l’humain, il m’a permis de mieux connaitre les autres et moi-même ».   

« le sport m’a permis de rebondir »

Très attiré par les sports mécaniques, passion qu’il partage avec son père, Bruno Guillot a pratiqué le moto-cross pendant 3 ans. Son rêve de devenir professionnel s’est malheureusement envolé à ses 20 ans au décès de son père. Un choc brutal plongeant le jeune homme dans une certaine léthargie pendant plusieurs semaines. « Réveillé par les mots forts de mon oncle : « Sois tu te regardes le nombril et tu sombres, sois tu regardes devant et tu vis », j’ai chaussé mes baskets, et après avoir beaucoup couru et beaucoup pleuré, j’ai compris que la course à pied devenait mon nouvel échappatoire et depuis ce jour là, le fil rouge de ma vie ». Vendeur d’articles de sport, ébéniste, formateur dans le nucléaire, Bruno Guillot a exercé plusieurs métiers qui lui ont toujours permis d’assouvir sa passion sans jamais chercher à dépasser ses limites. 

Le sport, avant tout un plaisir 

L’auteur place les émotions avant le résultat. « Je suis un compétiteur mais je n’ai jamais cherché à être sur le podium final. Pratiquer la course en club ne m’a jamais intéressé. J’ai pu réaliser énormément de parcours, parfois dans des conditions extrêmes jusqu’à rallier des pays étrangers. Des aventures physiques et humaines incroyables ». Etant originaire des Vosges, les trails en montagne où l’endurance est primordiale m’ont toujours attiré. Une préparation physique et mentale est nécessaire pour se lancer dans de tels défis. Malgré plusieurs blessures dont une opération de la hanche en 2016, le sport reste vital jusqu’à braver la douleur. Aujourd’hui, je positionne mon curseur à 80 km. Au-delà de cette distance, je considère que le plaisir n’est plus là. »

« Le sport équilibre ma vie et m’a aidé à surmonter des périodes difficiles que nous pouvons tous traverser un jour ou un autre. L’écriture, également indissociable de mon quotidien m’a amené à publier mon premier livre, une sorte de biographie, de partage d’expériences de vie, persuadé que certains pourront y puiser quelques réponses ».

Podcast en bonus : écoutez Bruno Guillot qui raconte son parcours, ses expériences, son éternelle énergie et sa passion du sport, de la course à pied.

Interview réalisée le 18 avril 2023 auprès de Bruno Guillot, auteur du livre « Rien ne sert de courir… et pourtant ». 

Article co-écrit avec Thibaud Emery, stagiaire en journalisme