GAEC L’Eteil à Fomperron, la passion des concours

Elevage de 200 mères Parthenaises et 350 chèvres, le Gaec ne met pas tous ses oeufs dans le même panier !

Un travail en famille

Installé depuis 2001 avec son oncle, René Girault, épaulé par Adeline, salariée, Jérôme David inculque les valeurs de son travail d’éleveur à ses deux jeunes fils. Yanis, 13 ans, envisage déjà son avenir à la ferme. Très proche des animaux, il participe à la préparation des bêtes aux concours agricoles, connait leur caractère et les appelle par leur prénom. Son frère Alix, plus jeune, est plus intéressé par les tracteurs et le matériel en général. Très éloignée du travail à la ferme, Marina, l’épouse, qui s’est toujours occupée de l’intendance est de plus en plus présente sur l’exploitation pour valoriser le quotidien de sa petite tribu sur les réseaux sociaux.

Yanis et Alix, les fils sont déjà de grands passionnés par le travail à la ferme.

Les joies des concours

L’éleveur avait trouvé son rythme depuis ses premiers concours en 2013. « Nécessitant 7 à 8 mois minimum de préparation, il faut établir une relation de confiance avec l’animal. Le dressage s’effectue ensuite sur plusieurs semaines. Lavage, brossage… le concours dans sa globalité reste un moment agréable que ce soit sur les petites foires locales ou le salon de l’agriculture à Paris. C’est aussi l’occasion d’échanger avec d’autres éleveurs ». Habitué aux prix concours agricoles  au salon de la porte de Versailles, Jérôme David n’a pas pu profiter de l’évènement cette année pour communiquer auprès des négociants en viande. « Sans ce salon, véritable porte d’entrée pour de nouveaux marchés, il faut trouver de nouveaux débouchés ».

Pas de vente directe

« Nous vendons uniquement à des négociants qui savent valoriser notre viande auprès des artisans. La Parthenaise label rouge est une des races les plus chères mais aussi la mieux valorisée avec un prix juste pour l’éleveur. Un choix que nous avons fait dès mon installation. Obtenir le label rouge demande une alimentation exigeante composée de céréales produites sur la ferme (maïs, blé sans OGM et sans urée) et de tourteaux de lin achetés comme protéines en complément. Le temps d’engraissement est long de 6 mois minimum, voire 1 an pour des bêtes à concours. Les vaches sont au champ 8 à 9 mois de l’année. La viande labellisée intéresse de plus en plus les bouchers qui en font un argument de vente auprès des consommateurs et depuis le premier confinement, la demande a fortement augmenté ; néanmoins si nous voulons rester en autonomie alimentaire, il nous est impossible d’accroître le cheptel. Notre viande est vendue dans des boucheries artisanales sur toute la France avec des disparités d’exigences selon les régions. Par exemple, dans le sud, vers Castres, nous constatons une forte demande de vaches lourdes de plus de 600 kg ».

« Le lait de chèvre connait ses belles années »

Plus contraignantes et aussi plus fragiles, les chèvres demandent une attention particulière et une présence tous les jours avec une traite matin et soir. Bonne nouvelle, le cours du lait de chèvre a augmenté ces dernières années. « Avec 400 000 litres de lait collectés chaque année par la laiterie de Saint-Loup, cette production représente 50% du chiffre d’affaires de l’exploitation ».

Infos sur le www.facebook.com/GAEC-Léteil-Fomperron

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