Angelica Mary a pris un virage à 180 degrés

Ne vous fiez pas aux apparences, rien effectivement ne présageait cette quinquagénaire à devenir nomade.

De salariée à thérapeute

Comme la plupart d’entre nous, Angelica Mary menait une vie que l’on peut nommer de normale. « Salariée pendant 25 ans dans une mutuelle à Niort et manager les 10 dernières années, confrontée au stress, aux responsabilités et aux objectifs à atteindre. Si je voulais être plus sereine, heureuse, il m’appartenait de prendre ma vie en main et de changer dans mes fonctionnements, tous ceux qui pouvaient nuire à mon bien-être. A partir des années 2000, j’ai commencé à m’intéresser de plus près à la pratique de l’ostéopathie douce et à l’énergie chinoise. En 2006, en parallèle de mon poste de manager, je me suis installée comme thérapeute et j’ai fini par m’y consacrer pleinement après avoir démissionné en 2014 ».

De locataire à nomade

« En 2015, un premier voyage bien-être organisé au Gujarat en Inde, a vite été suivi d’un séminaire au Kerala (Inde du Sud) afin de répondre à la demande. En 2017, contrainte de quitter mon logement (gros travaux du propriétaire), j’ai rapatrié mes affaires personnelles chez ma nièce à Cours (79) et vécu un an à Parthenay comme bénévole auprès des migrants hébergés au foyer Un Toit en Gâtine. Sollicitée par une agence africaine pour organiser un séjour en Éthiopie puis le réveillon dans le désert marocain, j’ai réalisé que je n’avais pas besoin de logement fixe ».

De nomade à gardienne de maison

« Par le biais de hasard et ensuite de bouche à oreille, garder des maisons et m’occuper des animaux des propriétaires pendant leur absence est devenu de plus en plus fréquents et m’a amenée 4 mois en Laponie à garder deux chats. Tout en alternant la garde de maisons et des retraites spirituelles, je poursuis mon activité de thérapeute en visioconférence, donne des conférences et accompagne des personnes aussi bien individuellement qu’en entreprise. Pendant le premier confinement, j’ai même proposé des ateliers gratuits de respiration pour apprendre à se détendre et affronter plus sereinement la crise sanitaire ».

De thérapeute à auteure

« Dans la première maison que je gardais, réveillée en pleine nuit avec une phrase en tête puis une deuxième ; ce besoin d’écrire pendant plusieurs jours a abouti à l’édition de trois recueils de poésies en 2018, dont un en collaboration avec Patrick Frère, photographe. Actuellement en cours d’écriture, deux livres se profilent ».

Libre dans sa tête

Nomade, mais pas SDF, Angelica Mary a effectivement les apparences trompeuses. « Avant je travaillais pour m’acheter des trucs dont je n’avais pas besoin. Aujourd’hui je me laisse porter, je gagne peu d’argent, mais je suis complètement libérée du regard des autres. Faire confiance à la vie et être en paix avec soi-même, voilà ma philosophie ».

Infos sur le www.angelica-mary.fr et Facebook @Angelica Mary

Entre retraite spirituelle et maison à garder, Angelica Mary a fait une pause dans un gîte au coeur de la Gâtine.

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